Notre association a pour but de promouvoir les hybrides issus du cheval et de l’âne en Belgique. En effet, pratiquement disparus de nos contrées, il est rarement possible de les rencontrer. Que l’on soit curieux ou simplement désireux d’acquérir un hybride, on devra se référer aux divers forums français, américains, parfois anglais, hollandais ou allemands, et aux réseaux sociaux (certains groupes de muletiers sont établis sur Facebook).

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Ce sont encore les Américains qui sont les plus complets. Aux États-Unis, la mule est considérée tout autant qu’un cheval et est montée dans toutes les disciplines, y compris leur version européenne du jumping. Cependant, elle participe à des concours spécialisés pour les mulets et bardots étant exclus des compétitions pour chevaux pour des raisons qui sont obscures. On a pu entendre que les mules gagnaient souvent les compétitions ou que les chevaux pouvaient en avoir peur et ainsi manquer leur parcours. Chez nous, en Belgique, elles sont acceptées dans les concours régionaux pour l’obstacle et le dressage et peuvent aller beaucoup plus loin par exemple dans le Trec. Encore en 2017, c’est un mulet qui a gagné les championnats de TREC de Belgique. On les verra en France dans les concours d’attelage, dans les disciplines de monte western et souvent comme mules de bât pour les randonnées.

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Il était essentiel pour nous, qu’ils soient connus pour leurs très nombreuses qualités qui sont, entre autres, une grande intelligence, une grande sociabilité et une grande fidélité. Il était aussi nécessaire de rassembler ceux-ci dans un même lieu, d’accueillir des individus de tailles et d’origines différentes. En effet chaque race de cheval ou de poney peut donner un individu différent.

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Il faut savoir qu’il n’existe pas de refuge pour hybrides en Belgique, et qu’en général on y rencontre les ânes, les chevaux ou les poneys mais très rarement les hybrides pour plusieurs raisons. La première est sans doute que bien souvent elles sont issues « d’accidents » de prairies et qu’elles n’ont pas le temps d’être dans le circuit des adoptions, elles atterrissent pour la plupart sur le marché de la viande. Ensuite, leur éducation étant différente de celle des chevaux ou des poneys, bon nombre de propriétaires s’en débarrassent ; leurs premiers pas avec l’animal étant désastreux, faute de compétences et souvent cause d’ignorance.

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Nous voulons donc offrir aussi un lieu où les personnes possédant un hybride puisse rencontrer des personnes compétentes et professionnelles pouvant les aider dans leur travail au quotidien dans l’éducation de l’animal, et rencontrer dans notre lieu des individus très représentatifs, des hybrides professeurs avec lesquels ils peuvent apprendre.